Essai Harley Davidson Low Rider S: Sur la route de Charming

Avec le retour de la Low Rider S, Harley-Davidson retrouve ses fondamentaux. Et l’esprit de Jackson “Jax” Teller plane indéniablement sur cette moto.

Si la firme de Milwaukee fait feu de tout bois en passant de la moto électrique au trail et au roadster, il n’en demeure pas moins que la “vieille américaine” est toujours capable de construire des choppers. La Low Rider S 110 avait connu un certain succès au sein de la gamme Dyna aujourd’hui disparue. Qu’à cela ne tienne, voici la nouvelle Low Rider S 114 qui intègre la famille Softail. Et il y a fort à parier que Jackson “Jax” Teller n’aurait pas renié cette moto.

Certainement pas une Low Rider améliorée

Forte de 12 versions, la gamme Softail possède déjà une Low Rider. Mais ne pensez pas que la nouvelle S est simplement une Low Rider un peu améliorée. Il est vrai que l’on pourrait le penser en observant que le moteur Milwaukee-Eight passe de 107 à 114 ou que le freinage adopte un double disque. Mais la Low Rider S c’est bien plus que cela. A commencer par son châssis, identique à celui de la Fat Bob, qui adopte une valeur de chasse et d’empattement différent (28° et 1.615 mm contre 30° et 1.630 mm pour la Low Rider). Il ne faut pas être ingénieur pour comprendre qu’avec ces valeurs, la S sera plus jouette et plus maniable que sa frangine.

Exclusive

D’ailleurs Harley annonce la couleur en proposant la Low Rider S seulement en monoplace. Il vous sera toujours loisible si vous le souhaitez de piocher dans l’énorme catalogue d’accessoires pour transformer votre S en biplace (comme sur la Low Rider standard). Question look, le chrome est banni au profit du noir beaucoup plus agressif renforcé par les jantes aluminium revêtues d’une couleur bronze mat. La S reçoit encore un petit saute-vent derrière lequel est placé un cintre légèrement courbé et monté sur deux pontets de bonnes dimensions. Sur le réservoir prend place deux écrans analogiques avec un compte-tours et un compteur incluant une petite fenêtre numérique.

Une référence

La position de conduite est digne d’un membre du Sons of Anarchy, jambes repliées et bras tendus. Suivant votre morphologie, cette posture vous conviendra plus ou moins bien. Pour ma part, avec mon mètre septante et mes bras courts, il me sera juste difficile de braquer le guidon en butée pour un demi-tour ou un stationnement. Sinon la Low Rider S se conduit presque comme un vélo. La hauteur de selle de 690 mm permet de contrôler facilement les 300 kilos de ce beau bébé. Les commodos sont au standard H-D, pas de réglage de l’écartement des leviers, commandes séparées pour les clignoteurs gauche et droit et bouton de défilement du petit menu se trouvant dans la fenêtre numérique du compteur.

Souple et coupleux

Au guidon, on est directement sous le charme du gros V-twin culbuté de 1.868 cm3. Le couple omniprésent de 155 Nm fait son office jusque 3.000 tr/min et à ce régime sur le 6ème rapport, vous êtes déjà obligé de couper même sur l’autoroute. Le compteur affiche plus de 120 km/h et le petit saute-vent dévie un peu l’air au-dessus des lunettes. Être petit n’a pas que des désavantages. Néanmoins agrippé au guidon il est vivement conseillé d’allez jouer ailleurs, histoire de préserver un peu ses cervicales. Sur routes secondaires, le Milwaukee-Eight fait merveille en faisant preuve de souplesse. Il est même possible d’évoluer en dessous de 2.000 tr/min sur les derniers rapports.

Au V-Twin

La fourche inversée de 43 mm et l’amortisseur arrière travaillent de concert. Ajoutez à cela une selle moelleuse pour confirmer que la Low Rider S est aussi confortable que les autres Softails du constructeur américain. La tenue de cap est sereine et toujours sécurisante, au diable les aprioris concernant les choppers. Au rayon freinage si le double disque avant pincé par des étriers Brembo rempli parfaitement son office, il n’en va pas de même pour l’arrière beaucoup plus discret. Il faut appuyer énergiquement sur l’énorme pédale au pied droit pour obtenir un semblant de résultat. Mais bon cela ne reste pas un problème important car cette H-D se conduit avant tout avec le V-Twin qui possède un excellent frein moteur.

Conclusion

A mes yeux cette Low Rider S représente parfaitement la machine qu’aurait pu chevaucher Jax Teller. Plein de fougue avec un peu d’agressivité, elle représente ce qui se fait de mieux actuellement en terme de chopper.
Les amateurs apprécieront !

Vous voulez en savoir plus au sujet de l’Harley-Davidson Low Rider S ? https://www.harley-davidson.com/be/fr/motorcycles/low-rider-s.html

Les + : le Milwaukee-Eight bestial, la partie-cycle jouette (pour une H-D), le confort

Les – : un budget explosif, le poids à l’arrêt

Préparation Stage 2

Durant cet essai, l’occasion m’a été donnée de tester une Low Rider S préparée chez Harley-Davidson Namur à Jemeppe-sur-Sambre. Une préparation Stage 2 comprenant le changement du filtre à air, de l’échappement et de l’arbre à cames avec une reprogrammation de la cartographie. Si on trouve que la Low Rider S d’origine pousse déjà bien fort avec le Milwaukee-Eight 114, l’adoption de cette préparation Stage 2 booste encore plus le moteur. Les accélérations deviennent plus musclées et la manipulation de la poignée de gaz au moment d’actionner la commande du clignoteur droit doit se faire avec prudence. Je me suis d’ailleurs fait surprendre plusieurs fois. La sonorité de l’échappement est à l’avenant et donne encore plus de caractère à cette Low Rider S. Il serait curieux de passer cette H-D au banc pour mesurer l’augmentation du couple qui d’origine se situe déjà à une “honorable” valeur de 155 Nm (3.000 tr/min).

Essai Harley Davidson Low Rider S: Sur la route de Charming

Par Moto-News10 septembre 2020

https://www.facebook.com/v3.0/plugins/like.php?action=like&app_id=&channel=https%3A%2F%2Fstaticxx.facebook.com%2Fx%2Fconnect%2Fxd_arbiter%2F%3Fversion%3D46%23cb%3Df1afb639dc44dd8%26domain%3Dmotojournal.be%26origin%3Dhttp%253A%252F%252Fmotojournal.be%252Ff6362363708f68%26relation%3Dparent.parent&container_width=750&href=https%3A%2F%2Fmotojournal.be%2Ffr%2Ftests%2Fessai-harley-davidson-low-rider-s-sur-la-route-de-charming-6433&layout=button&locale=nl_NL&sdk=joey&share=false&show_faces=true https://www.facebook.com/v3.0/plugins/share_button.php?app_id=&channel=https%3A%2F%2Fstaticxx.facebook.com%2Fx%2Fconnect%2Fxd_arbiter%2F%3Fversion%3D46%23cb%3Df143a8fbb4df9e4%26domain%3Dmotojournal.be%26origin%3Dhttp%253A%252F%252Fmotojournal.be%252Ff6362363708f68%26relation%3Dparent.parent&container_width=750&href=https%3A%2F%2Fmotojournal.be%2Ffr%2Ftests%2Fessai-harley-davidson-low-rider-s-sur-la-route-de-charming-6433&layout=button&locale=nl_NL&mobile_iframe=true&sdk=joey&size=small

Avec le retour de la Low Rider S, Harley-Davidson retrouve ses fondamentaux. Et l’esprit de Jackson “Jax” Teller plane indéniablement sur cette moto.
Si la firme de Milwaukee fait feu de tout bois en passant de la moto électrique au trail et au roadster, il n’en demeure pas moins que la “vieille américaine” est toujours capable de construire des choppers. La Low Rider S 110 avait connu un certain succès au sein de la gamme Dyna aujourd’hui disparue. Qu’à cela ne tienne, voici la nouvelle Low Rider S 114 qui intègre la famille Softail. Et il y a fort à parier que Jackson “Jax” Teller n’aurait pas renié cette moto.

Certainement pas une Low Rider améliorée

Forte de 12 versions, la gamme Softail possède déjà une Low Rider. Mais ne pensez pas que la nouvelle S est simplement une Low Rider un peu améliorée. Il est vrai que l’on pourrait le penser en observant que le moteur Milwaukee-Eight passe de 107 à 114 ou que le freinage adopte un double disque. Mais la Low Rider S c’est bien plus que cela. A commencer par son châssis, identique à celui de la Fat Bob, qui adopte une valeur de chasse et d’empattement différent (28° et 1.615 mm contre 30° et 1.630 mm pour la Low Rider). Il ne faut pas être ingénieur pour comprendre qu’avec ces valeurs, la S sera plus jouette et plus maniable que sa frangine.

Exclusive

D’ailleurs Harley annonce la couleur en proposant la Low Rider S seulement en monoplace. Il vous sera toujours loisible si vous le souhaitez de piocher dans l’énorme catalogue d’accessoires pour transformer votre S en biplace (comme sur la Low Rider standard). Question look, le chrome est banni au profit du noir beaucoup plus agressif renforcé par les jantes aluminium revêtues d’une couleur bronze mat. La S reçoit encore un petit saute-vent derrière lequel est placé un cintre légèrement courbé et monté sur deux pontets de bonnes dimensions. Sur le réservoir prend place deux écrans analogiques avec un compte-tours et un compteur incluant une petite fenêtre numérique.

Une référence

La position de conduite est digne d’un membre du Sons of Anarchy, jambes repliées et bras tendus. Suivant votre morphologie, cette posture vous conviendra plus ou moins bien. Pour ma part, avec mon mètre septante et mes bras courts, il me sera juste difficile de braquer le guidon en butée pour un demi-tour ou un stationnement. Sinon la Low Rider S se conduit presque comme un vélo. La hauteur de selle de 690 mm permet de contrôler facilement les 300 kilos de ce beau bébé. Les commodos sont au standard H-D, pas de réglage de l’écartement des leviers, commandes séparées pour les clignoteurs gauche et droit et bouton de défilement du petit menu se trouvant dans la fenêtre numérique du compteur.

Souple et coupleux

Au guidon, on est directement sous le charme du gros V-twin culbuté de 1.868 cm3. Le couple omniprésent de 155 Nm fait son office jusque 3.000 tr/min et à ce régime sur le 6ème rapport, vous êtes déjà obligé de couper même sur l’autoroute. Le compteur affiche plus de 120 km/h et le petit saute-vent dévie un peu l’air au-dessus des lunettes. Être petit n’a pas que des désavantages. Néanmoins agrippé au guidon il est vivement conseillé d’allez jouer ailleurs, histoire de préserver un peu ses cervicales. Sur routes secondaires, le Milwaukee-Eight fait merveille en faisant preuve de souplesse. Il est même possible d’évoluer en dessous de 2.000 tr/min sur les derniers rapports.

Au V-Twin

La fourche inversée de 43 mm et l’amortisseur arrière travaillent de concert. Ajoutez à cela une selle moelleuse pour confirmer que la Low Rider S est aussi confortable que les autres Softails du constructeur américain. La tenue de cap est sereine et toujours sécurisante, au diable les aprioris concernant les choppers. Au rayon freinage si le double disque avant pincé par des étriers Brembo rempli parfaitement son office, il n’en va pas de même pour l’arrière beaucoup plus discret. Il faut appuyer énergiquement sur l’énorme pédale au pied droit pour obtenir un semblant de résultat. Mais bon cela ne reste pas un problème important car cette H-D se conduit avant tout avec le V-Twin qui possède un excellent frein moteur.

Conclusion

A mes yeux cette Low Rider S représente parfaitement la machine qu’aurait pu chevaucher Jax Teller. Plein de fougue avec un peu d’agressivité, elle représente ce qui se fait de mieux actuellement en terme de chopper.
Les amateurs apprécieront !

Texte : Pascal Mouton

Vous voulez en savoir plus au sujet de l’Harley-Davidson Low Rider S ?

Les + : le Milwaukee-Eight bestial, la partie-cycle jouette (pour une H-D), le confort

Les – : un budget explosif, le poids à l’arrêt

Préparation Stage 2

Durant cet essai, l’occasion m’a été donnée de tester une Low Rider S préparée chez Harley-Davidson Namur à Jemeppe-sur-Sambre. Une préparation Stage 2 comprenant le changement du filtre à air, de l’échappement et de l’arbre à cames avec une reprogrammation de la cartographie. Si on trouve que la Low Rider S d’origine pousse déjà bien fort avec le Milwaukee-Eight 114, l’adoption de cette préparation Stage 2 booste encore plus le moteur. Les accélérations deviennent plus musclées et la manipulation de la poignée de gaz au moment d’actionner la commande du clignoteur droit doit se faire avec prudence. Je me suis d’ailleurs fait surprendre plusieurs fois. La sonorité de l’échappement est à l’avenant et donne encore plus de caractère à cette Low Rider S. Il serait curieux de passer cette H-D au banc pour mesurer l’augmentation du couple qui d’origine se situe déjà à une “honorable” valeur de 155 Nm (3.000 tr/min).

Données techniques et prix

Moteur
Type : bicylindre 4 T culbuté 4 soupapes Milwaukee-Eight 114
Cylindrée : 1.868 cm3
Puissance maximum : 93,8 ch (69 kW) à 5020 tr/min
Couple maximum : 155 Nm à 3000 tr/min
Boîte de vitesse : 6 rapports
Transmission finale : par courroie

Partie-cycle
Cadre : tubulaire en acier
Suspension avant : fourche inversée non réglable de 49mm, déb. 130mm
Suspension arrière : mono-amortisseur, déb. 54 mm
Frein avant : deux disques de 300 mm, étriers 4 pistons + ABS
Frein arrière : un disque de 292 mm, étrier 2 pistons + ABS

Dimensions
Empattement : 1.615 mm
Hauteur de siège : 690 mm
Poids en charge : 308 kilos
Réservoir : 18,9 litres

Prix
A partir de 20.000 euros

Newsletter moto

Vous souhaitez être tenu informé gratuitement de toute l’actualité moto ? Abonnez-vous à notre newsletter ci-dessous et recevez chaque semaine des actualités gratuites, des tests, les meilleurs itinéraires et bien plus encore !
Vous pouvez vous désinscrire à tout moment, il y a un lien de désinscription en bas de chaque newsletter. Nous attachons une grande importance à votre vie privée, notre politique de confidentialité peut être lue sur le site Internet. En soumettant ce formulaire, vous acceptez les conditions énoncées dans la politique de confidentialité.
Inscrivez-vous et recevez les dernières mises à jour du moteur

"*" indicates required fields

This field is for validation purposes and should be left unchanged.

Nous utilisons des cookies ou des technologies similaires (par exemple, des pixels ou des plug-ins de réseaux sociaux), notamment pour optimiser votre expérience d’utilisateur sur notre site Internet. Par ailleurs, nous souhaitons utiliser des cookies d’analyse et de marketing pour rendre votre visite de notre site Internet plus personnelle, pour vous envoyer des publicités ciblées et pour que nous puissions recueillir de meilleures informations sur votre utilisation de notre site Internet.

Acceptez-vous que nous utilisions des cookies pour optimiser votre expérience d’utilisateur de notre site Internet, afin que nous puissions l’améliorer et vous surprendre avec des publicités ? Dans ce cas, veuillez confirmer en cliquant sur « OK ».

Ou souhaitez-vous définir vos préférences concernant les différents types de cookies ? Ceci est possible grâce à notre politique en matière de cookies. Souhaitez-vous plus d’informations sur notre utilisation des cookies et sur la façon dont vous pouvez les supprimer ? Nous vous invitons à lire notre politique en matière de cookies.

This site is registered on wpml.org as a development site.